Post

Avatar
Je suis peut-être trop optimiste, mais : je crois que les Français (et probablement les Européens) sont bien plus pacifiques et non-violents que la violence des discours (y compris des leurs) le laisse entendre - je développe un peu 1/
Avatar
2/ Qu'il s'agisse du nombre d'attentats islamistes il y a quelques années, des réactions violentes à ceux-ci, du nombre d'attaques d'ED contre des lieux associatifs, des bars, des personnes, sans parler des rôméchants blaquebloques, il y en a toujours trop, mais peu eu égard à la facilité de l'acte
Avatar
3/ à l'impunité largement garantie dans de nombreux cas et au nombre absolument démentiel de propos menaçant de le faire, conseillant de le faire, insinuant que ce serait bien de le faire, de la part de random comme de personnes influentes, de chaînes, etc.
Avatar
4/ Il y a une frange de personnes et de groupes violents prêts à passer à l'acte (et y passant) mais Dieu merci leur nombre augmente peu. C'est la dernière chance de ce pays. Tout le monde verse tout le pétrole possible sur un pays qui est de l'herbe humide.
Avatar
5/ Evidemment ça ne durera pas éternellement et les boutefeu n'en sont que plus criminels : ils essaient de transformer une société tendue, exténuée, déprimée mais pacifique, répugnant globalement à la violence, en poudrière d'émeutiers. A brûler le pays pour y cuire leur tambouille.
Avatar
6/ Je pense que ça doit rester un objectif si on se veut humaniste et éviter de passer par des cases très très dures dont personne ne sera bénéficiaire : refuser le fantasme de la violence politique. Mais...
Avatar
7/ Actuellement on a déjà atteint un niveau dangereux : celui où un nombre considérable de Français sont indifférents au sort des autres. Ils ne frapperont jamais, ils hurlent si on casse une vitrine dans leur rue, mais ils ne voient aucun problème à ce qu'on tabasse quelqu'un ailleurs.
Avatar
8/ On doit désamorcer ce discours, combattre cette vision d'une société composée de groupes qui seraient forcément rivaux, où tout ce que gagnerait l'un serait forcément pris à un autre, et où l'autre finit par être une sorte d'animal malfaisant prédateur ou parasite de notre groupe.